Premiers pas dans l'état civil
La première source de référence pour le généalogiste est l’état civil : il comprend les registres paroissiaux jusqu’en 1792, auxquels ont succédé les registres d’état civil.
Les registres paroissiaux des origines à 1792
L’ordonnance royale de Villers-Cotterêts (1539) prescrit la tenue dans chaque paroisse d’un "registre en forme de preuve des baptêmes" en langue française. Celle de Blois (1579) étend cette obligation aux mariages et aux sépultures.
Le plus ancien registre paroissial conservé en Lot-et-Garonne provient des paroisses de Saint-Romain-de-Lastreilles et Saint-Michel-de-Bonaguil (commune de Saint-Front-sur-Lémance) : il date de 1543.
Mais dans bien des paroisses, l’apparition des premiers registres est beaucoup plus tardive, le prix du papier pouvant constituer à l’époque un réel obstacle.
Les registres protestants
Dès leur constitution, les communautés protestantes appliquent, pour la tenue des registres de baptêmes, mariages et sépultures, les mêmes règles que les paroisses catholiques (Synodes de Paris en 1559 et de Montauban en 1584).
Nous conservons des états civils pour :
- Boussès (1776-1792),
- Casteljaloux (1669-1685),
- Castelmoron-sur-Lot (1773-1793),
- Clairac (1718-1792), Duras (1756-1777),
- Lafitte-sur-Lot (1670-1771),
- Laparade (1771-1792),
- Monflanquin (1747-1789),
- Monheurt (1673-1792),
- Nérac (1603-1792),
- Puymirol (1632-1684),
- Saint-Barthélémy-d’Agenais (1622-1789),
- Saint-Gayrand (1785-1792),
- Tonneins (1647-an II).
L’état civil depuis 1792
Le décret de l’Assemblée nationale du 20 septembre 1792 définit un nouveau « mode de constater l’état civil des citoyens » quelle que soit leur religion et substitue aux registres paroissiaux des registres civils. L’année de transfert est presque toujours 1792.